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L’oeuvre serait constituée par l’implantation de tubes métalliques, hérissant la surface brute du château d’eau, gardée telle quelle pour ses qualités de matière.

L’apparition des tubes ferait penser à un château d’eau qui pousse. Les limites du château d’eau seraient rendues poreuses, les lignes de contact avec le ciel seraient démultipliées. Il s’agit de transformer définitivement l’ouvrage du château d’eau en oeuvre d’art singulière.

Le totem de Sainte-Florence serait perçu comme un étrange objet trouvé — sacré — dont la surface s’est hérissée de centaines de pointes, oeuvre d’un sorcier mystérieux ou résultat tangible d’une attaque moyenâgeuse du château.

gbrusset-Chateau qui pousse 01