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« L’étoile de terre » est une sculpture-paysage installée dans le jardin de l’ambassade de France en Haïti, à Port-au-Prince. Le travail de mises au point successives avec l’ingénieur Pompidou Dorval et ses équipes haïtiennes ont abouti à cette « oeuvre magique », forme vivante tapie dans le terrain.

Art, paysage, architecture – Depuis André Le Nôtre, les paysagistes français s’attachent à construire l’architecture des jardins avec autant de soin que les architectes portent aux édifices. L’art a été intégré à l’un comme à l’autre, avec par exemple la statuaire ou les délimitations sculpturales. En prenant le parti d’investir l’étendue des sols de la séquence d’entrée, le projet artistique s’inscrit dans une tradition de l’art dans les jardins et manifeste d’un esprit français: des compositions lisibles et claires, des ordonnancements capable de faire co-exister  dans un profit mutuel architecture, paysage et œuvres d’art.

Photos de chantier en cours:

Sculpture et composition paysagère – A partir de la prise en compte du projet d’aménagement des espaces extérieurs existant, le projet artistique propose la reprise du tracé des bordures et du terre-plein central selon une géométrie stricte axée sur l’entrée de l’ambassade. L’œuvre renforce la clarté d’une composition axée. Le jeu des surfaces de sol est au service d’une mise en scène de l’ensemble de la séquence d’entrée qui renouvelle la perspective, tient l‘étendue et magnifie l’architecture.

Chantier en cours: coulage et façonnage du béton

Chantier du prototype en cours

Haïti, des formes inspirantes – Une sélection de formes du paysage Haïtien servent de matrice plastique à l’élaboration du projet pour le 1% artistique pour la nouvelle ambassade. Les figures géographiques ou les typologies végétales d’Haïti sont un vocabulaire formel d’inspiration pour l’œuvre. Les traits de côte, les arborescences des racines de palétuviers ou encore les formes des Echinodermes caribéens dessinent un ancrage plastique à réinterpréter par le projet artistique. Parmi le foisonnement des formes Haïtiennes, Gilles Brusset a retenu la famille des tracés du contour des choses, le liseré des surfaces, le dessin des bords. Souvent les formes s’étirent et se prolongent en contournements, s’évasent en excroissances prolifiques.

 

 

 

 

 

PHOTOGRAPHIE DU  SITE PRE-EXISTANT (Bâtiment de l’ambassade en chantier)………………………………………………………………………………………………………………………………………